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L'Histoire dans les Quatrains
selon les conclusions des livres JCL Editions utilisés
(i.e. Jean Guernon & Michel Dufresne - JCL Copyright)
NOSTRADAMUS - Editions Utilisées ici
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XVIe Siècle
1. Le XVIe siècle: d'Henri II à l'extinction de la dynastie des Valois (1555-1589)
2.
D'Henri IV (1589) à la conclusion de la guerre de Trente Ans (1648)
1. Le XVIe siècle: d'Henri II à l'extinction
de la dynastie des Valois (1555-1589)
Lorsque Nostradamus entreprit la rédaction de ses immortels quatrains, Marie 1re Tudor venait d'accéder à la couronne d'Angleterre, après le décès prématuré de son derni-frère (Édouard VI), en 1553. Fille du premier mariage d'Henri VIII et de Catherine d'Aragon, Marie avait été écartée de la succession au profit d'Édouard, issu de l'union de son père avec la capiteuse Anne Seymour. À la mort de l'usurpateur, on tergiversa longuement à savoir qui de Marie, d'Élisabeth (fille née du second mariage d'Henri avec Anne Boleyn) ou de lady Jeanne Grey (issue de la branche cadette d'Édouard VI) devait régner. La première l'emporta. Après sa victoire, les têtes de ses opposants, montées sur des piques, vinrent orner le chemin emprunté par le cortège la reconduisant sur le trône. Marie la Sanglante, comme on viendra à l'appeler, venait de faire son entrée dans l'Histoire.
6,74
La chassée au règne retournera,
Ses ennemis trouvés des conjurés:
Plus que jarnais, son temps triomphera,
Trois et soixante-dix, à mort trop assurés.
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Au méme moment, l'Empire des Habsbourg vit sous la coupe du très autoritaire Charles Quint. Sonfils,Philippe II, régne sur l'Espagne, sur Naples et sur la Sicile. Il arbore également les titres de duc de Milan et de seigneur des Pays-Bas. Voyant sa fin venir, l'empereur vient tout juste de décréter (1556) que seuls ses fils pourront désormais prétendre aux fiefs rmpériaux. La même année, la Franche-Comté (Dole) s'est vu imposer Philippe cornme monarque, mais ce dernier n'y était pas désiré: la France et l'Espagne se trouvaient alors en guerre, et la Franche-Comté aspirait plutôt à une association avec son puissant voisin. Mais la décision avait mûrement été réfléchie Les Francs-Comtois seraient soumis à la courorme d'Espagne, tout comme les Pays-Bas et la ville de Malmes où Marguerite d'Autriche avait élu domicile au début du siècle.
Entre deux monts, les deux grands assemblés
Délaisseront leur tromperie secrète,
Bruxelles et Dole, par Langres accablés,
Pour, à Malines, exécuter leur peste.
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6,47 : Rencontre, à Dole, entre le gouverneur et le président du Parlement de la Franche-Comté pour le transfert des pouvoirs à Philippe d'Espagne. Les Habsbourg provoquent le déclin de Bruxelles aux dépens de la ville de Malines (1556).
Dans le but de protéger leurs acquis, les deux grandes puissanz ces du temps, I'Empire et la France, comptent sur des armées aguerries, dirigées par des généraux dont la réputation n'est plus à faire. Celles de l' Empire tablent sur l'imposante présence de Ferdinand Alvarez de Tolède, 3e duc d'Albe. Celles de la France misent sur François 1er de Lorraine, 2e duc de Guise. Les deux ont déjà connu de mémorables rencontres par le passé, notamment à Metz où le second a soutenu un siège victorieux contre le premier, en 1552 eten 1553. Mais c'est devant Rome que les deux héros devront livrer leur ultime bataille. Le pape Paul IV vient en effet de s'aliéner l'Empire en prétendant diminuer l'influence espagnole sur les volontés du Vatican. En 1556, Charles Quint y dépêche donc ses troupes pour convaincre à la prudence le récalcitrant pontife. En revanche, le pape, qui benéficie d'une alliance avec la France, compte sur l'éternel dévouement de ses gardes suisses. Paul IV et les Français subiront la défaite en 1557. Le duc d'Albe, par respect pour la foi de ses pères, renoncera à l'invasion de Rome au grand désespoir de l'empereur. Deux grands généraux venaient de voir leur prestige réduit à néant, I'un pour avoir connu un humiliant revers, I'autre pour ne pas en avoir profité.
Les Albanois passeront dedans Rome,
Moyennant tant dernis plis affublés,
Marquis et duc ne pardonne à homme,
Feu, sang, maladies, point d'eau, manquer les blés.
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4,98 : Conquête de la ville de Rome par le duc d'Albe devant les troupes du capitaine de Guise (1557). Une première grave crise économique frappe l'Espagne et la France. Une famine sans précédent en résulte.
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6,62
Trop tard, tous deux, les fleurs seront perdues,
Contre la loi mal ne voudra faire:
Des ligueurs, forces par Français confondues,
Savone, Albe, par Monaco grand martyre.
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6,62 : L'invasion des États du pape par les Habsbourg en 1556. Le commandement des troupes accordé au duc d'Albe. L'intervention de la France dans le conflit et la mission confiée au duc de Guise. L'affrontement sans gloire ternit la réputation des deux grands généraux.
7,29
Le grand duc d'Albe se viendra rebeller,
À ses grands-pères fera la trahison:
Le grand de Guise le viendra combattre,
Captif mené et dressé monument.
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9,88 François de Guise, en provenance d’Italie, reprend Calais, grâce à une minutieuse opération militaire, le 6 janvier 1558.
4,42
Genève et Langres, par ceux de Chartres et Dole,
Et par Grenoble, captif au Montélimar,
Seyssel, Lausanne, par fraude, ruse,
Les trahiront, par or, soixante marcs.
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4,42 : Le rôle de la Suisse et de la Savoie dans la signature du traité de Cateau-Cambresis (1559) où la France cédait les conquêtes acquises au cours de trente ans de guerre.
. 8,49 : Les lourdes conséquences du traité de Cateau-Cambrésis (1559) pour la France. La mort du pape Paul IV, au cours de la même année. L'empire des Habsbourg compromis par la disparition de Charles Quint.
10,45 : Évocation de l'édit de Nemours en 1585, alors que le roi de Navarre doit céder à Catherine de Médicis, et évocation du renouvellement du traité de Cambrai par le traité de Cateau Cambrésis.
Très tôt Catherine de Médicis s'intéressa au sort de Jeanne d'Albret la noble cousine du roi qui quelques années auparavant (21 octobre 1548), avait épousé Antoine de Bourbon. Elle avait en effet découvert en elle des affinités communes pour l'occultisme et ses porteurs d'espoir. Devenues des alliées complices, elles avaient d'ailleurs su s'encourager mutuellement à la naissance de leurs enfants respectifs; Catherine, en donnant la vie à François (1544), à Charles-Maximilien (1550) et à Édouard-Alexandre (1551); Jeanne en accouchant d'Henri (1553), futur roi de Navarre, puis de France après l'extinction des fils de sa bonne amie.
En 1552, ayant toujours craint pour la sécurité de son époux, Catherine avait fait appel à l'évêque italien Luc Gauric, célèbre astrologue à la cour du Vatican, pour connaître ce que lui réservaient les astres. En 1555 étaient également parues à Lyon les Centuries astrologiques d'un certain Michel de Nostre-Dame, ami dévoué de la belle Jeanne, et desquelles des sources fiables pensaient avoir tiré un présage funeste pour le monarque.
Entre-temps, la reine avait eu de nombreux songes la prévenant du sort cruel menaçant le roi. Elle avait en effet rêvé qu'Henri devait périr à l'occasion d'un tournoi singulier, éventualité que Gauric lui avait annoncée et que Nostradamus avait confirmée.
4,93
Un cercueil vu, proche du lit royal,
Sera par dame, nuit chiens n'aboieront:
Lors naitre en France un prince tant loyal,
Du ciel venu, tous les princes verront.
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4,93 : La naissance d'Henri de Navarre (1553), futur Henri IV de France. Les songes de la reine Catherine de Médicis lui font craindre le pire pour la vie de son époux, Henri II. Henri de Navarre appelé à devenir un monarque remarqué.
Les craintes de la Florentine étaient fondées. Voulant célébrer dans le faste les noces de sa fille Élisabeth et dePhilippe II d'Espagne, Henri II avait en effet décidé d'accompagner l'événement d'un tournoi arnical où les ducs de Ferrare, de Guise, de Nemours et lui-même jouteraient pour le plus grand plaisir des dames.
Le. 30 juin 1559, à dix heures du matin, la cour au grand complet parée de ses plus beaux atours, assistait au flamboyant événement. Après quelques lances brisées avec ses pairs, le roi décidait d’affronter le capitaine de ses gardes, le comte de Montgomery. Catherine tremblait de tous ses membres, craintive de voir son mari défier le sort une fois de trop, Quelques secondes plus tard, le roi gisait sur le sol, un éclat de lance planté au-dessus de l'œil droit avec du sang partout sur son heaume et sur son auguste visage.
1,35
Le lion jeune, le vieux surmontera,
En champ de combat par singulier duel,
Dans cage d'or, les yeux lui crèvera,
Deux chocs, un, puis mourir de mort cnuelle.
1,35 : Le.décès du roi Henri II de France (1559)
Lors du fameux tournoi de 1559, les quatre belligérants de circonstance faisaient étalage des couleurs de leur favorite respective. Henri II affichait bien en évidence, le blanc et le noir de la belle Diane de Poitiers, et de Guise, le blanc et l'mcarnat de la pétillante Margot. Pour deux dames que Brantôme n'ose nommer, de Ferrare, portait le jaune et le rouge, et de Nemours, le jaune et le noir. Trois d'entre eux avaient en
commun au moins une nuance: le blanc ou le noir. Ferrare, quant à lui, se distinguait nettement par les siennes.À la mort d'Henri II, survenue dix jours après la fatidique joute, cette particularité se fera éloquente par son symbolisme puisque Guise et Nemours militeront dans le camp des ultra-catholiques tandis que Ferrare préférera se tenir à distance du conflit naissant. Henri II disparu, les Guises vont d'ailleurs profiter de l'accession au trône de leur pupille pour ouvrir les hostilités. Un massacre de protestants à Wassy servira de prélude à la première guerre de Religion (1562-1563).
Quant à la seconde (1567-1568), elle tirera son origine du massacre commandé par l'archevêque d'Arles en guise de représailles aux «michelades» où 200 catholiques nimois trouvèrent la mort des mains des protestants provençaux.
6,10
Un peu de temps, les temples des couleurs,
De blanc et noir, des deux entremêlées,
Rouges et jaunes leur sembleront les leurs,
Sang, terre, peste, faim, feu, d'eau affolée.
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6,10 : Le tournoi funeste où Henri II de France perdit la vie (1559). Les couleurs arborées par le roi et par ses amis les ducs de Ferrare, de Guise et de Nemours. La fin du monarque prélude et prétexte aux terribles guerres te Religion qui
7,2
Par Mars ouvert, Arles lui donnera guerre,
De nuit seront les soldats étonnés,
Noir, blanc ivoire, dissimulés en terre,
Sous la feinte ombre, traitres vus et annoncés.
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7,2 : Diane de Poitiers, maîtresse notoire du roi Henri 11 de France. Les couleurs de la belle Diane - le noir et le blanc - fièrement arborées par le monarque. La mort de la célèbre concubine, le 25 avril 1566. La seconde guerre de Religion (1567-1568).
À sa mort des suites de sa blessure reçue au champ d'honneur, Henri II abandonnait le trône à un fils âgé de 15 ans. Doté d'une santé fragile, ce dernier confiera à sa mère le soin d'assumer le pouvoir. On reconnaîtra désormais Catherine à son perpétuel visage triste, à ses tenues vestimentaires sombres et à sa sévérité empreinte de dignité. Puis, après le décès du jeune monarque, le 4 décembre 1560, la reine mère verra son second fils accéder, à son tour, à la couronne. Charles IX venait tout juste d'avoir dix ans. Pour mieux le faire connaître de ses sujets, elle entreprendra avec lui, quatre ans plus tard, un vaste tour de France qu'ils compléteront le 30 avril 1566 À son retour, elle apprendra le décès de Diane de Poitiers, survenu cinq jours plus tôt. La disparition de son ancienne rivale, sept ans après celle de son auguste époux, éveillera en elle une soif de pouvoir qu'elle n'avait jusque-là jamais ressentie. Elle l’assouvira du reste jusqu’en 1589, année de sa mort et de celle de son dernier fils, Henri III.
6,63
La dame seule, au règne demeurée,
D'unique éteint, premier au lit d'honneur,
Sept ans sera de douleur éplorée,
Puis longue vie au règne par grand bonheur.
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10,18 : Deux Grands disparaissent : Catherine de Médicis et le roi Henri III. Elle (en ?) mourra donc le 5 janvier 1589. Henri III fut assassiné quelques mois plus tard, le 2 août laissant le trône à Henri de Navarre devenu Henri IV, dont le fils, était le duc de Vendôme. Trois semaines plus tard, à Rome, Sixte Quint rendait l'âme, et le Romain Urbain VII, le remplace, mais ne vivra que 13 jours de son pontificat. Puis vint le Milanais Grégoire XIV que le mage qualifie de fils de Jupiter.
4,74
Du lac Léman et ceux de Hollande,
Tous rassemblés contre ceux d'Aquitaine,
Germains beaucoup, encore plus Suisses,
Seront défaits avec ceux du Maine.
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4,74 : La prolifération du calvinisme en France. La première guerre de Religion et sa conclusion (1562). L'Aquitaine fait les frais de ce premier affrontement.
5,12
Auprès du lac Léman, sera conduite,
Par garce étrangère, cité voulant trahir:
Et ceux du Rhin la viendront envahir.
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5,12 : Invasion des idées de Luther et de Calvin en Allemagne, à Genève, puis en France au début de la seconde moitié du XVIe siècle. Le rôle des villes d'Augsbourg et de Genève dans la diffusion de la Réforme.
4,16
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4,16 : Genève, lieu d'accueil par excellence des protestants au XVle siècle. L'appartenance de la ville à la Savoie jusqu'au début du XVlle et son affranchissement.
En 1559, lorsque Francois II accéda au trône, on savait déjà qu'il allait adopter une politique ferme contre les calvinistes du royaume. Ses précepteurs, les Guises, avaient en effet su inculquer à l'enfant des idées très nettes sur la position à prendre. On ne fut guère surpris lorsque les principaux membres de noble famille s'imposèrent dans les plus hautes fonctions à la cour. Laissés pour compte, les Bourbons et les Montmorency allaient par la force des choses, prendre le parti des réformistes et Antoine de Bourbon, roi de Navarre, paraissait tout désigné pour prendre leur tête. Catherine de Médicis connaissait cependant les faiblesses du personnage. Aussi s'arrangera-t-elle avec l'Espagne et avec le Vatican pour le soudoyer. On lui proposera d'abord la couronne de Sardaigne, royaume reconnu pour la richesse de ses mines de plomb, puis elle ferrera sa proie en lui confiant la lieutenance générale du royaume, le 27 mars 1561.
10,39
: Mentalement et physiquement faible, François II fut dominé par les oncles de sa femme, François de Lorraine, duc de Guise, et le cardinal Charles de Lorraine. La mort de François II signa la fin de l'ascension des Guise à la cour.
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Pendant ce temps, Rouen était devenu l'un des châteaux forts du protestantisme. Soumise par les Anglais et par les huguenots, la Normandie semblait du reste défier ouvertement l'autorité royale. Antoine de Bourbon y sera alors dépéché pour faire respecter les volontés du roi. Il y perdra la vie, le 19 novembre 1562. La Bretagne, pour sa part, avait opté pour le parti des ultra-catholiques, s'offrant ainsi comme zone tampon entre Rouen et La Rochelle, autre place forte de la Réforme.
4,88
Le grand Antoine, du nom de fait sordide,
De maladie pédiculaire, à son ultime rongé:
Un qui de plomb voudra être cupide,
Passant le port d'élu, sera englouti.
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6,60
Le prince, hors de son territoire de France,
Sera trahi, déçu par gouverneur:
Rouen, La Rochelle, par ceux de la Bretagne,
Au port de Blavet déçus par moine et prêtre.
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6,60 : Antoine de Bourbon, lieutenant général du royaume de France (1561). Le siège de Rouen et la fin brutale du personnage. Rouen et La Rochelle, villes protestantes dominantes, voient la Bretagne s'interposer pour contrer la montée grandissante du calvinisme.
La guerre civile qui menace ne se limitera pas à la partie nord-ouest de la France. Elle fera aussi ses victimes en Provence, en Aquitaine, dans le Périgord, en Gascogne et en Bigorre Les massacres perpétrés à Aix et à Cahors (1561) s'afficheront d'ailleurs en témoins éloquents de cette vigoureuse prise d'armes.
7,1
L'arc du trésor, par les Grecs déçu,
Aux procréés, su la quadrangulaire:
Au fait royal, le comment sera su,
Corps vu pendu, à la vue du peuple.
7,1 : La France comprend l'importance stratégique de la Provence au tout début des guerres de Religion. Le corps d'un protestant, Richard, sieur de Mauvans, pendu et exhibé sur la place publique d'Aix. Les procès ordonnés par le roi, dans cette province, entre 1560 et 1564.
4,76
Les Aquitains, par ceux du Périgord,
Seront maltraités, tenant jusqu'au Rhône,
L'associé de Gascon et Bigorre,
Trahir le temple, le prêtre étant au prône.
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4,76 : La première guerre de Religion (1562). Ses ravages dans le sud-ouest de la France de même que dans le Midi Les factions rivales en présence et le massacre de Cahors (19 novembre 1561).
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9,40 Massacres de Flamands près de St-Quentin, suite à mutinerie, au Nord de la frontière, en 1566, ou bien suite à une vague d'iconoclasme religieux, en France même, en 1561.
1,79
Toulouse, Lectoure, Condom, Auch, Agen,
Émus par lois, querelle et monopole:
Carcassonne, Bordeaux, Toulouse, Bayonne, mettra en ruine
Renouveler voulant leur boucherie.
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5,96
Sur le milieu du grand monde, la rose,
Pour nouveaux faits, sang public répandu:
À dire vrai, on aura bouche close,
Lors, au besoin, viendra tard l'attendu.
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5,96 : Les guerres de Religion en France (1562-1598). Le poète Ronsard qualifié de rose du monde. L'entrée en scène d'Henri IV, premier monarque de la dynastie des Bourbons.
Centurie 8 Quatrain 1
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8,1 : La troisième guerre de Religion amène les troupes royales aux portes du Béarn. Les catholiques défaits par les rescapés de Jamac, alors conduits par Montgomery (1569).
5,89
Dedans Hongrie, par Bohéme, Navarre,
Et par bannière, feintes séditions:
Par fleurs de Iys, pays portant le blason,
Contre Orléans, fera émotions.
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6,29
La veuve sainte, entendant les nouvelles
De ses enfants mis en embarras et trouble:
Qui sera guide pour apaiser les querelles,
Par son poursunant, de rasés fera comble.
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4,40
Les forteresses des assiégés enfermés,
Par poudre à feu, creusés en abîme,
Les traitres seront, tous vivants, enfermés,
Jamais aux hommes d'Église n'advint si piteux schisme.
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4,44
Deux gros de Mende, et de Rodez et Millau,
Cahors, Limoges, Castres, mauvaise semaine,
De nuit l'entrée, de Bordeaux un affront,
Par Périgord, au son de la cloche.
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4,44 : Les guerres de Religion en France. Les relents de la Saint-Barthélemy (24 août 1572) dans le sud-ouest du pays et dans le Midi. La ville de Bordeaux durement touchée.
4,79
Sang royal fuis, Monthureux, Marseille, Guyenne,
Remplis seront Bordelais, les Landes,
Navarre, Bigorre, pointes et dards,
Profonds de faun, dévorer du chêne les glands.
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4,79 : Les guerres de Religion à la fin du XVI' siècle. La Navarre et le Bigorre en subissent les plus grandes répercussions. La famine qui en résulta en 1598 et l'inflation sans précédent qui toucha alors la France entière.
Centurie 9 Quatrain 63
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9,63 Coligny effectuant une grande campagne dans le Languedoc après la mort de Condé à Jarnac en 1569. Les guerres de religion qui se succédèrent les unes après les autres, après cette troisième guerre de religion.
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L'invasion de la Réforme n'a également pas épargné les Pays-Bas. Une grande partie de la noblesse du pays a joint le rang des protestants pour narguer l' occupant espagnol. Le s troupes impériales ont bien tenté d'étouffer l'affaire mais elles n'ont réussi qu'à exacerber les passions. Tant et si bien qu'en 1566, les protestants se sont soulevés et ont déclenché une vague iconoclaste sans précédent. Pour mater la rébellion, Philippe II y a dépêché son plus fidèle lieutenant, le duc d'Albe. Mal organisés, les protestants subiront une défaite cinglante. Plus heureux, les catholiques honoreront leur sauveur en lui érigeant un monument.
Mais après avoir créé son «Conseil du sang», par lequel a été ordonnée, sans exception, l'exécution des rebelles, il s'aliénera la population entière qui le convaincra éventuellement de demander lui-même son rappel en Espagne (1574).
6,83
Celui qui aura tant d'honneur et caresses,
À son entrée dans la Gaule belgique,
Un temps après fera tant de rudesses,
Et sera contre, à la fleur tant guerrière.
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6,83 : Le duc d'Albe dépêché dans les Pays-Bas (1566} pour mater les protestants. Adulées par la foule à leur entrée en Belgique, les troupes impériales ne tardent guère à engendrer le mépris. Les nombreuses exécutions soulèvent l'ire de la population.
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8,31 : Les malheurs du marquis de Pescara en Italie. Sa réputation de valeureux guerrier entachée par les sombres agissements du duc d'Albe (1566). Sa nomination comme vice-roi de Sicile par l'empereur quelques années plus tard.
Mais la menace posée par la Réforme ne fut pas la seule à ébranler le ciel de la chrétienté au cours de cette période amère. En 1570, les Ottomans avaient en effet envahi l'ile de Chypre, incontestable propriété de Venise, et Selim II, leur sultan, songeait même à s'en prendre à l'Espagne pour porter secours aux Morisques menacé s d’extradition. Flairant le danger, le pape Pie V avait alors rassemblé l'Espagne, Venise, Gênes et la Savoie au sein d'une Sainte Ligue pour courir sus à l'ennemi. On confia le commandement de la flotte à don Juan d'Autriche, demi-frère de Philippe II.
L'affrontement eut lieu le 7 octobre 1571, près de Lépante, dans le golfe de Corinthe, et les chrétiens y remportèrent une éclatante victoire. Des sept navires de l'amirauté catholique, un fut coulé, um autre fortement endommagé. Don Juan fut également blessé au combat. Pour le récompenser de sa victoire, on le nommera gouverneur aux Pays-Bas où il demeurera jusqu'à son retour à Madrid, en 1578.
3,64
Le chef de Perse remplira grande Olchade,
Flotte trirème contre gent de l'Islam,
De Parthie et Médie, et piller les Cyclades,
Repos longtemps au grand port de l'Ionie.
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3,64 : La bataille navale de Lépante du 7 octobre 1571 et les buts inavoués des Alliés occidentaux.
7,26
Navires et galères autour de sept navires,
Sera livrée une mortelle guerre,
Chef de Madrid recevra coup de flèches,
Deux perdues et cinq menées à terre.
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7,26 : Les sept navires amiraux que comptait la flotte de la Sainte Ligue, lors de la bataille de Lépante (1571). Don Juan d'Autriche blessé au combat et deux des vaisseaux de l'état-major lourdement endommagés.
6,75
Le grand pilote par roi sera mandé,
Laisær la flotte pour plus haut lieu atteimdre,
Sept ans aprés sera attaqué,
Barbare armée viendra Venise craindre.
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6,75 : L'imposante carrière de don Juan d'Autriche, fils naturel de l'empereur Charles Quint. La victoire navale de Lépante sur les musulmans turcs. Sa nomination comme gouverneur général aux Pays-Bas. La fin du grand personnage en 1578.
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9,97 Bataille des trois rois, le 4 août 1578, qui vit s'affronter, le Bey d'Alger et Abd Al-Malik, du Maroc, lequel s'allie le roi du Portugal. Les trois rois s'affronteront à Ksar El bekir, le Portugal est vaincu et la bataille à mort continuera entre les deux factions musulmanes, jusqu'à la victoire des Marocains, qui aura fait auparavant une première fois une brèche dans les forces Algériennes.
2,41
La grande étoile pendant sept jours brûlera,
Nuée fera deux soleils apparaître,
Le gros chien toute la nuit hurlera,
Quand grand pontife changera de terroir.
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En 1570, Catherine de Médicis rêvait déjà d'ume paix durable pour mettre un terme aux guerres de Religion qui entachaient le règne de son fils depuis bientôt huit ans. Elle espérait de toutes ses forces que le traité de Saint-Germain (8 août) - qu'elle avait d'ailleurs concocté - satisferait les parties. Par celui-ci, il serait dorénavant permis aux protestants du royaume d'exercer partout leur culte, exception faite de l’entourage des résidences royales et de la ville de Paris. En revanche, Catherine en voulait toujours aux trois têtes dirigeantes du parti: Henri de Navarre, Condé et l'amiral de Coligny, et c'est contre ce dernier qu'elle décochera désormais toutes ses flèches.
Pour arriver à ses fins, elle le mettra d'abord en confiance en organisant une rencontre à Blois, entre son fils et lui, pour dissiper les malentendus les ayant jusque-là opposés Puis, elle réglera le cas du Béarnais en proposant à sa mère, Jeanne d'Albret de somptueuses épousailles entre lui et sa fille Marguerite. Quant à Condé, elle savait qu'il n'était dangereux qu'en compagnie des deux autres.
Les noces avaient été prévues pour le 18 août 1572. Pour la circonstance, tous les arnis protestants de l'épousé avaient été conviés à Paris où la reine mère avait garanti personnellement leur sécurité. L'amiral de Coligny faisait bien sûr partie des invités de marque.
Le 22, un assassin à la solde de Catherine rate de peu l'amiral de Coligny au moment où ce dernier se trouve sur le chemin du retour à ses appartements. La nouvelle fait rapidement le tour de la ville et les protestants commencent sérieusement à douter de la parole de la Florentine. Le 24, au matin, I'amiral est tiré de son lit et passé au fil de l'épée. C'était le signal convenu de l'attaque. Quelque deux cents protestants de la suite des invités subiront le même sort. Henri de Navarre et Condé seront épargnés sur ordre du roi. Ailleurs, en province, le. massacre commandé à partir du palais fera plus de 20 000 victimes.
7,16
Apparition remarquée, par la grande reine faite,
Rendra le. lieu puissant inaccessible;
L'armée des trois Lions sera défaite,
Faisant dedans cas hideux et terrible.
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4,47
Le noir farouche, quand aura essayé,
Sa main sanguinaire, par feu, arme, arcs tendus,
Tout le peuple sera tant effrayé,
Voir les plus grands, par cou et pieds pendus.
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4,10
Le jeune prince accusé faussement
Mettra en trouble le camp, et en querelles:
Tué le chef pour l'avoir soutenu,
Sceptre apaiser, puis guérir écrouelles.
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4,10 : L'assassinat de l'amiral Coligny (24 août 1572) et l'abjuration d'Henri de Navarre (futur Henri IV de France). Le long intervalle écoulé entre son sacre et la mort de son prédécesseur.
5,97
Le né difforme, par horreur suffoqué,
Dans la cité du grand roi habitable,
L'édit sévère des captifs révoqué,
Grêle et tonnerre, Condom inestirnable.
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5,97 : La triste fin de Charles IX de France et la révocation de l'édit de Saint-Germain-en-Laye. Le massacre de la Saint Barthélemy provoque de profonds remords chez le roi (1572-1574).
Un protestant notoire échappa toutefois à la tuerie: Gabriel de Montgomery, le responsable involontaire de la fin tragique du grand Henri II. Depuis les événements, il s'était retiré en province, sans doute pour mieux se faire oublier. Mais il avait plutôt attiré l'attentionen raison de sa récente conversion à la Réforme et de son adhésion à la ligue protestante.
Il sera capturé à Domfront le 27 mai 1574. Aprés un procès sommaire, il sera condamné à la décapitation. Le 26 juin, on le tirera de la conciergerie du Palais, à Paris, on l'amènera en place de Gréve et on l' exécutera. Puis sa tête sera fichée sur une pique d’où elle sera enlevée, un peu plus tard, sur ordre de Catherine de Médicis.
3,16
Un prince anglais, Mars à son cœur de ciel
Voudra poursuivre sa fortune prospère:
De deux duels, I'un percera le foie,
Haï de lui, bien aimé de sa mère.
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3,16 : Gabriel de Montgomery, responsable involontaire du sort du roi français Henri II. Son exécution en 1574.
Celui qui en lutte par arme, au fait guerrier
Aura porté plus grand que lui le. prix:
De nuit au lit, six lui feront la pique,
Nu, sans armure, subit sera surpris.
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8,58 : La carrière militaire de Gabriel, comte de Montgomery. Son passage à la solde de la Couronne britannique. Le conflit entre Henri III et son frère Alençon, syrnbole éloquent de la division de la France lors des premières guerres de Religion. La capture de Montgomery, le 27 mai 1574.
Abandonné de tous, il mourra dans l'oubli le plus total, à Saint-Cosme-en-l'Isle, en 1585.
5,31
Par terre attique, chef de la sagesse,
Qui, présentement, est la rose du monde:
Pour ruiné, et sa grande dignité,
Sera plongée et naufrage des ondes.
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5,31 : Pierre de Ronsard et sa grande popularité au XVle siècle Son évincement à titre de poète de la cour sous Henri III. L'oubli de son œuvre jusqu'au XIXe siècle.
6,8
Ceux qui étaient au règne pour apprendre,
Au royal changement, deviendront pauvres:
Certains exilés sans appui ni or,
Lettrés et lettres ne seront à grand prix.
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6,8 : Ronsard, poète à la cour de France sous les règnes de Henri II, de François 11 et de Charles IX. Sa déchéance sous Henri III et l'oubli total dans lequel on le confina. La fin tout aussi triste de ses collègues de la même école littéraire.
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4,18 : Les persécutions entreprises à l'encontre des astronomes au cours de la seconde moitié du XVIe siècle et du début du XVIIe. Les précurseurs, Copernic, de Cusa, Bruno et Galilée, poursuivis par l'lnquisition.
4,25
4,25 : La découverte de l'astrophysique au XVI' siècle, grande responsable du matérialisme et de la perte de ferveur notoire envers la religion catholique.
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8,71 : Les progrès de l'astronomie moderne à la fin du XVIe siècle ébranlent les positions séculaires de l'Église de Rome. La censure exercée par le Vatican contre les ouvrages publiés. La condamnation à mort tu philosophe et astronome Giordano Bruno, en 1600.
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Il avait aussi, presque toujours, pris parti pour sa mère, notamment au cours de la sombre affaire de la Saint-Barthélemy visant au premier chef, l'élirnination de l'encombrant amiral de Coligny.
Henri III sut également se montrer différent de ses frères par le caractère efféminé donné à sa cour. La fraise, ornement qui se portait au cou et dont il fit une mode, accentua cette allure. Au surplus, il alla jusqu'à interdire le port des armes et des uniformes dans son entourage restreint. Somme toute, il cadrait admirablement avec l' idée que l'on se fait d' un roi de transition.
4,87
Un fils du roi, tant de langues appris,
À son aîné, au règne différent:
Son père beau, au plus grand fils compris,
Fera périr principal adhérent.
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4,87 : Henri III succède à son frère Charles IX sur le trône de France (1574). L'érudition du monarque et sa façon différente de conduire les destinées de l'État. Le rôle de sa belle-famille (les Guise) dans l'assassinat de Coligny et dans le massacre de la Saint-Barthélemy.
6,94
Un roi furieux sera aux fraises des veaux,
Quand interdits seront harnais de guerre,
Le poison teint au sucre par les fraises,
Par eaux, meurtns, morts, disant terre, terre.
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10,34 : Henri II, et son futur beau-frère Henri III qui trahira la France en s'alliant à l'Espagne. Grâce à cette alliance, il gagna la bataille de St-Quentin sur les Français, en 1557. L'antagonisme cessera avec la Paix de Cateau Cambrésis.
Depuis son union avec Henri de Navarre (1572), Marguerite de Valois n'avait à peu près pas eu de vie commune avec son époux. Ce mariage de raison, voulu par Catherine de Médicis et par Jeanne d'Albret, les mères respectives, n'avait en fait jamais connu la complicité amoureuse. Le Béarnais avait continué de voir ses anciennes maitresses et Marguerite ses amants, fort nombreux, semble-t-il. Un de ceux-ci lui était resté particulièrement cher: Henri de Guise.
Principale ennemie de son propre époux et bientôt d'Henri III, la sœur du roi allait être mélée, sans le vouloir, aux cruelles imtrigues de la politique. Sur les conseils de Catherine, le roi la fera suivre, épiera ses moindres gestes afin de s'assurer qu'elle ne le place dans l'embarras. D'un commun accord, le mari et le frère la condamneront éventuellement àl'exil, à Usson, d'oùelle ne sortira qu'en 1605, seize ans après la mort de sa mère et six ans après le remariage de son époux, devenu roi à son tour.
1,78
D'un chef vieillard, naitra sens hébêté,
Dégénérant par son savoir et par armes:
Le. chef de France, par sa saur redouté,
Champs divisés, concédés aux soldats.
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1,78 : Henri III de France et sa soeur Marguerite (1574-1589).
7,9
Dame, en l'absence de son grand capitaine,
Sera priée d'amour du vice-roi,
Feinte promesse et malheureuse étrenne,
Entre les mains du grand prince barrois.
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8,25 : La liaison amoureuse de Marguerite de Valois avec le duc Henri de Guise exacerbe la jalousie du futur Henri III. L'assassinat du duc et de son frère le cardinal commandé par le roi, à la fin de décembre 1588.
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10,19 : Cheminement qui rendit Marguerite de Valois de très effacée qu'elle était à devenir princesse auprès de la reine, à la cour avant de devenir reine à son tour.
Las de ses insuccès, le duc d'Alençon tentera, en 1583, un coup de force pour s'emparer des Flandres espagnoles. Il devra cependant retraiter honteusement après la révolte des principaux citoyens de la province convoitée. Un an plus tard, une maladie aux poumons l'emportera, au grand soulagement de tous.
3,98
Deux royaux frères si fort guerroieront
Qu'entre eux, sera la guerre si mortelle,
Qu'un chacunS places fortes occuperont
De règne et vie sera leur grande querelle.
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3,98 : Les guerres de Religion sous Henri III. La lutte ouverte entre le roi et son frère François. Plusieurs villes de France changent de maîtres. La mort de François en 1584.
7,11
L'enfant royal méprisera la mère,
Œil pieds blessés, rude, désobéissant
Nouvelle à dame étrangère et bien amère,
Seront tués, des siens, plus de cinq cents.
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7,11 : Le caractère massacrant du dernier des fils de Catherine de Médicis (Hercule d'Alençon). Le projet de mariage de l'indigne rejeton à Élisabeth 1ere d'Angleterre compromis par ses frasques aux Pays-Bas (1583).
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Henri III avait bien vu les manigances qui se tramaient dans son dos. Aussi avait-il enjoint Henri de Guise de demeurer coi dans sa Lorraine pendant la durée de l'orage. Mais, au printemps 1588, ce dernier en avait décidé autrement et était entré triomphalement dans Paris. Devant un tel geste d' arrogance, le roi avait ordonsé à ses troupes de se saisir de lui, provoquant amsi la célèbre journée des Barricades (12 mai) au sein de la population survoltée. Con- traint de négOCier avec son puissant rival, Henri III avait vu le pouvoir lui glisser inexorablement des mains. Il n'avait dès lors plus d' alternative: il devait éliminer les Guises . C'est ce qu' il fit en décembre de la même année avec l'aide des fidèles Gascons cons- tituant sa garde personselle
4,60
Les sept enfants en otage laissés,
Le tiers viendra son enfant tuer:
Deux, par son fils, seront d'épée percés,
Génes, Florence, alors viendra confondre.
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4,60 Les assassinats du duc de Guise, de son frère le cardinal et d'Henri III de France (1588-1589). Le. rôle joué par Catherine de Médicis dans la planification des deux premiers.
5,9
Jusqu'au fond, la grande arche démolie,
Par chef captif, I'ami anticipé:
Naîtra de dame, front face chevelue,
Alors, par astuce, duc à mort attrapé.
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5,9 : L'assassinat du duc Henri de Guise par Henri III de France, en décembre 1588. La disparition de l'arc de Glanum, antiquité célèbre de Saint-Rémy-de-Provence, à la fin du XVIe siècle.
3,51
Paris conspire, un grand meurtre commedre,
Blois le. fera sortir en plein effet:
Ceux d'Orléans voudront leur chef remettre,
Angers, Troyes, Langres, leur feront un méfait.
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3,51 : Le complot visant l'assassinat du chef de la Ligue, Henri de Guise, suite à ses pressions incessantes sur Henri III de renoncer à désigner Henri de Navarre à titre d'héritier présomptif du trône (1588).
3,55
En l'an qu'un œil en France régnera,
La cour sera en un bien fâcheux trouble,
Le grand de Blois, son ami tuera,
Le règne mis en mal et doute double.
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3,55 : L'assassinat du duc de Guise, le 23 décembre 1588, aux mains des fidèles Gascons de la garde du roi Henri III. Interrogation à savoir qui d'Henri III ou de sa mère Catherine de Médicis avait commandé ce crime.
2,55
Dans le conflit le grand qui peu valait,
À son dernier, fera cas merveilleux,
Pendant qu'Hadrie verra ce qu'il fallait
Dans le banquet, poignardé l'orgueilleux.
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1,85
Par la réponse de dame, roi troublé,
Ambassadeurs mépriseront leur vie,
Le grand, ses frères imitera doublement,
Par deux mourront; ire, haine et envie.
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9,86 La Journée des Barricades du 12 mai 1588, précédée par les troupes d'Henri de Guises qui se rendent à Blois avec lui et de l'élimination des Guises par leur assassinat, et suivie, après l'assassinat subséquent d'Henri III, du triomphe d'Henri IV et de sa famille avec son entrée glorieuse dans Paris fermée.
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7,24
L'enseveli sortira du tombeau,
Fera de chaînes lier le fort du pont,
Empoisonné avec œufs de Barbeau,
Grand de Lorraine, par le marquisat du Pont
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7,24 : La grande maison de Lorraine, titulaire du marquisat de Pont et des duchés de Bar et de Guise. Les illustres membres comptés par la famille au cours du XVP siècle. Sa déchéance au XVIIe.
2,9
Neuf ans, le règne, le maigre en paix tiendra,
Puis, il tombera en soif si sanguinaire,
Pour lui, grand peuple sans foi ni loi mourra,
Tué par un beaucoup plus débonnaire.
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2,9 : Henri III de France, pacificateur entre les années 1576-1584. Son assassinat (1589) aux mains du moine Jacques Clément.
6,11
Des sept rameaux, à trois seront réduits.
Les plus ainés seront surpris par la mort:
De fratricide, les deux seront séduits,
Les conjurés en dormant seront morts.
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6,11 : L'extinction de la dynastie des Valois. La lutte du pouvoir entre Henri III et son frère, le duc d Alençon. Les guerres de Religion qui marquèrent la France au cours du règne des derniers éléments de la famille.
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8,69 : L'élection à la papauté de Grégoire XIV devant un rival plus âgé, le 5 décembre 1590. L'accession du cardinal évincé du trône de saint Pierre moins d'un an plus tard. L'avènement deux mois plus tard, de Clément VIII.
2. D'Henri IV (1589) à la conclusion de la guerre de Trente Ans (1648)
En 1588, les habitants de Carcassonne avaient refusé de reconnaitre les droits à la succession du protestant navarrais et les
1,5
Expulsés seront, pour faire long combat
Par le pays, seront plus fortement accablés:
Bourgs et cités auront plus grande querelle,
Carcassonne, Narbonne, auront cœur mis à l'épreuve.
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3,85
La cite prise par tromperie et fraude,
Par le moyen d'un beau jeune attrapé,
Assaut donné, fuite près de l'Aude,
Lui et tous, morts pour avorr bien trompé.
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8,67 : Les villes françaises de Paris et de Carcassonne divisées devant l'accession d'Henri de Navarre à la couronne de France (1588-1590). L'intervention des armées espagnoles du duc de Parme (Alexandre Famèse) pour libérer Paris, juillet 1590. Son entrée triomphale dans Paris, le 7 octobre, et l'appui inconditionnel des grandes familles italiennes dans son entreprise.
1,99 Le grand monarque qui fera compagnie,
Avec deux rois unis par amitié:
Ô quel soupir fera la grande famille!
Enfants de Narbonne, alentour, quelle pitié.
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1,99 : Henri IV et les débuts difficiles de son règne (1589-1590)
S'il veut véritablement régner, Henri IV doit d'abord s'imposer
6,96
Grande cité, à soldats abandonnée,
Jamais n'y eut mortel tumulte si proche:
Ô quelle hideuse mortalité s'approche!
Aucune ottense n'y sera pardonnée.
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6,23
D'esprit de règne, remparts décriés,
Et seront peuples émus contre leur roi,
Paix feinte, nouveau, saintes lois empirées,
Paris jamais ne fut en si grand désarroi.
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6,23 : Les catholiques de France contestent le couronnement d'Henri IV. La ville de Paris, soutenue par l'Espagne, lui dénie ses droits au trône. Le roi contraint d'assiéger la capitale (1590) et les tourments alors endurés par la population.
7,17
Le prince rare de pitié et clémence,
Viendra changer, par mort, grande connaissance:
Par grand repos, le règne travaillé,
LLors que le grand tôt sera malmené.
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7,17 : Le profond respect d'Henri IV, pour ses sujets, démontré au cours du siège de Paris (1590) . L'érudition du monarque. Sully et Laffemas nommés aux ministères les plus importants, en 1595 . Sully vertement critiqué après l'imposition de la pancarte.
Après avoir enfin vaincu la résistance parisienne, Henri IV se
2,12
Yeux clos, ouverts d'antique fantaisie,
L'habit des seuls, seront mis à néant
Le grand monarque châtiera leur frénésie,
Ravir des temples, le trésor par-devant.
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2,12 : Henri IV, le grand Monarque des Français. L'expulsion des Jésuites du sol de France (1595j et la liberté religieuse accordée au cours de son règne.
Même après son sacre, Henri IV devra continuer à se battre pour
4,72
Ceux d'Artois, par Agen et Lectoure,
A Sant-Félix, feront leur entretien:
Ceux de Toulouse viendront à la mauvaise heure,
Saisir Condom et Mars an promptement .
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4,72 : Le décès du duc d'Anjou, en 1584, provoque une nouvelle guerre de Religion car Henri de Navarre, le protestant devient le successeur légitime au trône de France.
3,88
De Barcelone, par mer, si grande armée,
Toute Marseille, de frayeur tremblera:
iles prises, de mer aide ferrnée,
Ton traitre en terre nagera.
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3,88 : Le refus de Marseille d'accepter Henri IV à titre de roi de France. Casaulx, chef de la ville, trahit ses concitoyens en favorisant une invasion espagnole. La fin du felon, le 17 février 1596.
Pendant ce temps, l'Espagne resoit une nouvelle rassurante qui
1,77
Entre deux mers, dressera promontoire,
Qui puis mourra par le. mors du cheval:
Le sien, Neptune pliera voile noire,
Par Calpé et flotte auprés du cap de Gibraltar.
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1,77 : Le corsaire Francis Drake et Gibraltar, sa mort (1596).
Le 13 avril 1598, Henri IV réalisera enfin son grand rêve. Par la
7,12
Le grand puîné fera fin de la guerre,
Aux dieux assemble avec les pardonnés,
Cahors, Moissac iront loin de la prison,
Refus Lectoure, les Agenais rasés.
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7,12 : Henri IV et sa solution finale aux guerres de Religion. Le grand pardon accordé à tous les belligérants à la promulgation de l'édit de Nantes (13 avril 1598).
7,25
Par guerre longue, toute rarmée expulser,
Que pour soldats ne trouveront pécune,
En lieu d'or, d'argent cuir on viendra frapper,
Gaulois airain, signe croissant de lune.
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7,25 : Les guerres interminables connues par la France au cours du XVIe siècle. Le pays dénombre alors plus de soldats que de fermiers et d'artisans réunis. La faillite technique de l'État à l'avènement d'Henri IV.
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10,41 : Cahors correspond au site d'une importante victoire d'Henri de Navarre sur les catholiques (29 mai 1580). Couronnement d'Henri IV (1594), et manifestations de joie dans les régions qui lui sont acquises, ici à Caussade et Villefranche, au nord-est, passé Caylus, Villefranche de Rouergue.
5,41 Né sous les ombres et journée nocturne,
Sera en règne et bonté souveraine:
Fera renaitre son sang de rantique urne,
Renouvelant siècle d'or pour l'airain.
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5,41 : L'avènement imprévu d'Henri IV sur le trône de France. Le sang antique de la noble famille des Bourbons. Le soin qu'apporta le nouveau monarque à rassainissement des finances de l'État au début du XVII' siècle.
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10,26
On connaissait déjà qu'Henri IV allait se démarquer de ses
4,57
Ignorant envie du grand roi supportée,
Tiendra propos, défendre les écrits;
Sa femme, non femme, par un autre tentée,
Plus double, deux ne feront fort ni cris.
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10,17 : Marguerite de Valois, qui avait épousé Henri IV en 1572, lors du fameux massacre de la St-Bathelemy, était en discorde et de nombreux adultères achevèrent de diviser le couple. Elle fut reléguée, par lui, dès 1587 au Château d'Usson en Auvergne et fut déshéritée par la reine-mère. Et après la mort de Catherine de Médicis, on sait que son mariage fut annulé (forclos) alors que Henri IV, épousait Marie de Médicis.
7,20
Ambassadeurs de la toscane langue,
Avril et mai, Alpes et mer traversée,
Celui de veau exposera la harangue,
Vie gauloise ne vensmt effacer.
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F
in du 16e siècle